Certains pays européens sont meilleurs que d'autres mais nombreux sont ceux qui ignorent les jugements rendus par la Cour européenne des droits de l'Homme. Où se situe la Roumanie et quelles sont les principaux jugements encore en attente d'application ?
Suite à l'incapacité de la police à localiser une adolescente qui avait été enlevée, et qui avait appelé le 112 trois fois avant d'être violée et tuée, les autorités veulent à présent demander les cartes d'identité des titulaires de cartes SIM prépayées.
Le système judiciaire roumain semble défavoriser les personnes ne pouvant s'offrir les services d'un avocat privé, les avocats commis d'office par les tribunaux ne pouvant défendre leur client dans de bonnes conditions.
Le gouvernement roumain a mis en place la moitié des mesures promises et les prisons sont encore surpeuplées. Il est seulement parvenu à moderniser certaines prisons et à réduire la surpopulation dans les établissements dédiés à la détention provisoire.
La Fondation d'Helsinki des droits de l'Homme et l'Association SIP ont présenté un dossier d'amicus curiae concernant l'expulsion d'étrangers considérés par les autorités comme représentant une menace pour la sécurité du pays.
Dans une prison roumaine, l'accès à un enseignement de cycle secondaire a été refusé à un détenu en raison des coûts impliqués. Les juges de la CrEDH ont rendu leur verdict dans cette affaire concernant le droit à l'éducation des détenus.
Le gouvernement roumain propose d'offrir l'amnistie aux politiques corrompus, ce qui menace grandement l'état de droit et provoque l'indignation des citoyens, qui commencent à s'habituer à manifester pour défendre leur démocratie...
La liberté de réunion est vitale pour la démocratie. Cela n'est donc pas trop surprenant de voir que les régimes autoritaires d'Europe restreignent de plus en plus de ce droit, au moyen de mesures législatives illégitimes.
L'Autorité de protection des données roumaine a adressé une requête à des journalistes ayant publié un article sur une affaire de corruption, demandant notamment des informations pouvant amener à révéler les sources de ces derniers.
Le mariage reste défini comme l'union entre des époux dans la Constitution roumaine, après que seuls 20% des inscrit.es ont participé au référendum. Un minimum de 30% était requis pour que le vote soit validé.