Des manifestations contre le confinement ont été organisées en Autriche, en Hongrie et aux Pays-Bas. Certaines sont encouragées par des politiques, d'autres par des extrémistes.
Six mois se sont écoulés depuis que la CJUE a déclaré dans son jugement que la loi anti-ONG du gouvernement Orbán portait atteinte au droit européen. Mais l'État n'a toujours rien fait pour changer la situation et exécuter le jugement de la cour.
La déclaration interprétative semble insignifiante, car non contraignante. Mais elle pourrait rendre le mécanisme de conditionnalité inutile en pratique. De plus, il est possible de débloquer le budget sans elle.
Pourquoi les partis polonais et hongrois PiS et Fidesz s'opposent au mécanisme visant à conditionner l'octroi des fonds européens au respect de l'état de droit ? L'UE peut-elle, sans ces derniers, adopter son budget et plan de relance ?
Qu'est-ce que Cate Blanchett, Salman Rushdie, Helen Mirren et Cuba Gooding Jr. ont en commun ?
Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, menace de bloquer les 750 milliards d'euros du plan de relance de l'UE si ces fonds sont conditionnés par le respect des valeurs démocratiques et des droits humains.
Les médias hongrois sont désormais presque tous contrôlés par le gouvernement. Plusieurs membres du personnel de Index, un site web d'information indépendant, ont démissionné suite au licenciement du rédacteur en chef de ce média.
La Cour de Justice de l'UE (CJUE) a retoqué la Hongrie et sa loi sur le financement des ONG de 2017, dont le but était de limiter l'accès aux fonds pour les organisations de la société civile, les discréditer et les réduire au silence.
Les juges n’ont même pas vérifié si cette étudiante en médecine avait bel et bien enfreint les règles de la quarantaine qui lui avait été imposée.
La Cour européenne des droits de l'homme a défendu la liberté de la presse en donnant gain de cause aux journalistes indépendants interdits d'entrée au Parlement, qui avaient porté plainte contre la Hongrie.