Plus de la moitié des personnes arrêtées par la police néerlandaise lors de contrôles routiers sont issus de minorités ethniques, selon une nouvelle enquête. L'étude montre que les agents ne ciblent pas consciemment les suspects à partir de leur apparence, mais sont enclins à avoir "des stéréotypes du criminel moyen", tel que l'explique Wouter Landman. Le contrôle au faciès constitue un sujet politique brûlant aux Pays-bas et un sondage mené en juin a montré que 64% des participants soutiennent cette pratique pour lutter contre le crime. 32% la considèrent comme "une forme de raciste".