Theo Francken, le secrétaire d'État à la migration de la Belgique, a indiqué la semaine dernière la préparation d'un projet de loi autorisant les autorités à contrôler les téléphones et ordinateurs des demandeurs d'asile afin de vérifier leur identité. Il a déclaré qu'une directive de l'UE autorisait la Belgique à façonner des lois qui obligeront ces derniers à remettre ces biens afin qu'ils soient identifiés, ajoutant qu'entre "60 % et 70 % des demandeurs d’asile mentent à propos d’un aspect de leur identité, qu’il s’agisse du nom ou de l’âge, du trajet suivi ou de leur pays d’origine ".