Un groupe des Nations Unies a indiqué lundi dernier qu'il y avait une généralisation des contrôles au faciès des personnes d'origine africaine en Allemagne. Le groupe a visité plusieurs villes allemandes en février pour mener une étude et a rencontré des représentants politiques ainsi que des représentants du gouvernement. "Le déni de la police, pour qui ces pratiques n'existent pas, et l'absence d'un mécanisme de plaintes indépendant au niveau fédéral et national, favorisent l'impunité", Ricardo Sunga, directeur du Groupe de travail d'experts des personnes d'origine africaine.