Démocratie et justice

La famille de Madina en détention en Croatie

La famille de la fille qui a été tuée à la frontière entre la Serbie et la Croatie a réussi à retourner en Croatie, où elle se trouve en détention depuis plus de 20 jours maintenant. Les enfants eux aussi sont détenus.

by Lovorka Šošić

La soeur de Madina a contacté le Centre des études pour la paix mardi dernier et a indiqué que la famille se trouvait détenue dans le centre détention de Tovarnik, dans trois pièces séparées, et qu'ils ne pouvaient se voir qu'au cours des repas. Elle a aussi affirmé que le personnel du centre de détention ne leur donne aucune information concernant leur affaire et la durée de leur détention.

La famille a demandé à pouvoir être représentée par leur avocat, qui les représente dans les procédures pénales engagées contre le ministère de l'Intérieur de Croatie, et concernant la responsabilité dans la mort de la petite fille.

De plus, les membres de la famille ont dû signer des documents dont ils ne comprennent pas le contenu. La soeur de Madina a indiqué que la famille a été menacée d'être renvoyée en Serbie alors qu'ils ont déposé leur demande d'asile en Croatie.

La famille ne s'est même pas vu offrir la possibilité d'entrer officiellement en contact avec le Centre des études pour la paix, et le ce dernier n'a pas non plus été autorisé à leur rendre visite et/ou à leur fournir l'assistance juridique garantie pourtant par la loi.

Le Centre des études pour la paix souligne que la Croatie doit s'assurer du respect des droits à la vie de famille, les autoriser à circuler librement et bénéficier d'une assistance juridique. La famille a fait l'objet de nombreuses menaces et intimidations et en a beaucoup souffert. Cela doit donc suffire. C'est la raison pour laquelle l'avocat de la famille a présenté une plainte constitutionnelle et a demandé auprès de la Cour européenne des droits de l'homme la mise en place d'une mesure provisoire afin de remettre la famille en liberté.

La Cour a délivré une mesure provisoire d'urgence en vue de garantir un traitement plus humain à la famille, mais six jours après cette décision, ni l'avocat de la famille ni le Centre des études pour la paix n'ont été autorisés à rentré en contact avec la famille ou à accéder aux informations concernant leur cas ainsi que les informations concernant le lieu où ils se trouvaient.

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