Selon l'ONG de défense des droits de l'homme UHLC (Union hongroise des libertés civiles), la restriction de la loi sur la protection des mineurs ne sert pas à empêcher les tragédies, mais autorise bel et bien l'intimidation des parents.
Pendant une dizaine jours, 635 citoyens ont répondu à notre appel en envoyant une lettre à leurs représentants politiques, leur demandant de ne pas voter en faveur de cette pseudo-mesure dangereuse.
Oeuvrer pour l'unité de la famille
En vertu de la modification récemment adoptée, lorsqu'un pédiatre, une infirmière de santé publique, un enseignant (de primaire ou de maternelle) trouve un parent "non coopératif", cela signifie que l'enfant encoure un risque grave, ce qui peut conduire à le retirer à ses parents.
L'UHLC demande à tous les professionnels travaillant dans la protection de l'enfance et l'appui aux familles, tels que les docteurs de famille, infirmières de santé publique, enseignants, et assistants familiaux, de ne pas tenir compte des modifications adoptées et de travailler pour l'unité des familles, fondée sur les valeurs de la Convention relative aux droits de l'enfant et la Loi sur la garde d'enfants, suivant des règles éthiques et prônant une véritable collaboration avec les parents.