"La Croatie peut mieux faire" : c'était le message des manifestants qui ont défilé le 1er juin dans les rues de Zagreb, en soutien aux réformes attendues depuis longtemps et au groupe qui se charge de les préparer depuis maintenant 14 mois.
Les réformes, dont la première phase doit être mise en place en septembre prochain, ont été remises en question à partir du moment où le nouveau gouvernement a commencé à couper les financements du Ministère de l'Éducation en mars, et où des membres du gouvernement on commencé à insérer leur liste de voeux concernant des points idéologiques, tel que l'augmentation du contenu religieux et nationaliste dans le programme.
La manifestation du 1er juin à Zagreb est venue en réponse au retrait du groupe d'experts et technocrates du processus de réformes, en raison de l'obstruction et de l'interférence du gouvernement, provoquant l'indignation du public, qui soutient et réclame l'indépendance et la liberté du groupe d'experts afin qu'ils puissent continuer leur travail.
Des manifestations ont également été organisées dans 12 autres villes croates, et dans 10 villes à travers le monde.
L'initiative "La Croatie peut mieux faire" exige que :
- Les enseignants puissent poursuivre leur travail librement et préparer un programme global sans pression ou censure idéologique.
- Le parlement adopte unanimement les conclusions sur le soutien de cette réforme et le modèle conçu par le groupe d'experts, et rejettent les conclusions du Comité parlementaire pour l'éducation.
- Le parlement adopte une résolution reconnaissant l'intérêt stratégique national de l'enseignement, et oblige ainsi le l'actuel gouvernements et les suivants à mener des projets pour l'éducation.
- Le gouvernement et le ministre de l'Éducation Predrag Šustar assurent le financement et l'autonomie nécessaires à la mise ne place de ces réformes éducatives.
Photo: Nina Đurđević
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